vendredi 25 septembre 2020

Affaire du plagiat : innocenté par une enquête journalistique, Arash Derambarsh annonce déposer une plainte



Une longue enquête du « Courrier de l’Atlas » disculpe Arash Derambarsh de toute responsabilité concernant l’affaire du supposé plagiat de sa thèse. Cette enquête édifiante du journaliste Yassir Guelzim met en lumière des dysfonctionnements importants de l’Université Paris 1 la Sorbonne et confirme sa mauvaise foi.

Le 11 décembre 2015 Arash Derambarsh soutenait sa thèse, qui était validée par les directeurs de l’école doctorale eux-mêmes (NDLR : François-Guy Trébulle et Patrice Jourdain).

Dans l’enquête précitée, nous apprenons que : 

– C’est l’école doctorale de la Sorbonne qui a pris la décision de rendre l’accès à la thèse confidentiel jusqu’en 2047 et a elle-même signé cette décision. La signature d’Arash Derambarsh et des membres de son jury ne s’y trouve pas.

– Lors du conseil disciplinaire, de nombreuses pièces ont été écartés de façon curieuse et arbitraire par le rapporteur Jérôme Glachant et ses membres : l’attestation de témoins prétextant que certains habitent dans la même ville que Monsieur Derambarsh (ndlr : Courbevoie), un constat d’huissier pour prouver la bonne version et des témoignages.

– Après avoir analysé sa thèse, le « Courrier de l’Atlas » confirmera qu’il n’y a pas de plagiat mais des erreurs méthodologiques et un manque patent de formation.

– Fait étonnant : l’enquête du « Courrier de l’Atlas » affirmera que l’Université Paris 1 La Sorbonne est coutumière des dysfonctionnements puisque 300 thèses ne sont toujours pas enregistrées à cause d’une défaillance informatique de son école doctorale.

– Enfin et surtout, le « Courrier de l’Atlas » pointe du doigt le rôle d’un compte Twitter délateur (Thèse et Synthèse), créé avant le premier tour des élections municipales.

Celui-ci ayant fait pression sur l’Université de Paris 1 La Sorbonne et le maire de Courbevoie, Jacques Kossowski, en publiant plus de 1000 tweets à l’encontre d’Arash Derambarsh. Des tweets alternant souvent diffamation, cyberharcèlement et atteinte à des données personnelles.

Le « Courrier de l’Atlas » affirme que se cachent derrière ce compte anonyme deux professeurs et un opposant politique local LAREM à Courbevoie.

Arash Derambarsh confirme avoir déposé une plainte et une enquête de la police judiciaire est en cours.

Sources journaux et sites d’information :

– Le Courrier de l’Atlas

– France Soir

– Stéphane Larue